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Idée reçue n°10 : "Si le panda disparaît, ça ne va pas bouleverser ma vie !" - par Francoise le 26/02/2022 06:00

panda.jpg«Si le panda disparaît, ça ne va pas bouleverser ma vie !»

Le panda géant, comme le tigre, la baleine ou l’ours blanc, constitue ce que l’on appelle une espèce parapluie. L'étendue de son territoire est telle, que sa protection bénéficie à toute la faune et la flore alentour, soit à l’écosystème tout entier. Protéger ces espèces emblématiques c’est donc préserver la santé des écosystèmes naturels et garantir le maintien des services écologiques irremplaçables qu’ils nous offrent.

Les pandas, les tigres, les papillons, sont des « espèces parapluie », dont l’étendue du territoire permet la protection d’un habitat important et des êtres vivants qui y habitent si l’espèce est protégée. Préserver une “espèce parapluie” ce n’est pas seulement préserver un animal, mais aussi tout un écosystème qui procure de nombreux bénéfices à l’homme  : approvisionnement en nourriture, en eau, en médicaments, régulation de l’air, pollinisation etc.

Or les activités humaines, qui détruisent les habitats par la conversion d’habitats vierges et le changement d’utilisation des terres pour l’agriculture industrielle, sont les premières causes de l’érosion de la biodiversité. Selon le rapport du WWF Planète vivante, l’activité humaine est responsable d’une baisse de 68% des populations de vertébrés entre 1970 et 2016. 

« Il n’y a pas d’homme en bonne santé sur une planète malade ». L’impact de la destruction des espèces sur la vie humaine est réel. Les pressions exercées sur la biodiversité à travers nos modes de consommation et de production créent des risques sanitaires (transmission de virus), alimentaires (notre sécurité alimentaire repose sur un grand nombre d’espèces sauvages et cultivées) et financiers (les impacts économiques de la perte de biodiversité pourraient s’élever à plus de 479 milliards de dollars par an, soit environ 10 000 milliards de dollars d'ici 2050).

Sources :