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Questions éco


  Que mangerons-nous en 2050 ?

Une récente étude du CNRS révèle une modification profonde des habitudes de consommations alimentaires d'ici 2050.L'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dans sa revue de juillet 2020, a publié un dossier consacré à cette question et qui apporte bon nombre sinon de réponses, au moins des pistes de réflexion.

Telecharger.pngTélécharger ce dossier

Ne devrions-nous pas l'anticiper et dès à présent changer nos comportements alimentaires ?

Pour approfondir, une vidéo très instructive




  Va-t-on manquer d'eau ?

La question se fait un peu plus pressante chaque année a mesure que les canicules s’accumulent.
Dans le cas de l’année 2022, l’hiver a été exceptionnellement sec, et les pluies significatives du printemps se sont fait attendre.

Pour certains observateurs, ces circonstances relèvent de l’exceptionnel, mais les projections climatiques sont sans appel : ce scénario est amené à se répéter, souvent.
Pour s’y préparer, certains agriculteurs misent sur la construction de réserves d’eau à remplir en hiver, mais elles sont controversées.
D’autres se tournent vers de nouvelles manières de travailler pour stocker l’eau, non pas dans des réserves artificielles, mais dans la terre directement.




  Que dit le nouveau rapport du GIEC ?

Remplacement des énergies fossiles, captage de CO2, limitation des émissions de méthane, réduction de la demande énergétique... Le troisième volet du rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) se penche notamment sur les différentes pistes à suivre afin de limiter au maximum le réchauffement climatique par rapport à l'ère pré-industrielle.

Ce rapport fait suite au deuxième volet du sixième rapport d’évaluation du Giec publié le 28 février 2022 qui portait sur les effets, les vulnérabilités et les capacités d’adaptation à la crise climatique. Quant au premier volet, en date d'août 2021, il concluait que le changement climatique était plus rapide que prévu.




  Et si on laissait nos forêts tranquilles ?

Beaucoup de nos forêts ne sont pas vraiment naturelles. Car en réalité, une forêt dite « naturelle » est une forêt qui remplirait ses missions écologiques de base, où l’homme interviendrait peu, voire pas du tout.

Dans la forêt de Chizé, à Busserolles en Dordogne, se trouve la réserve biologique intégrale (RBI) de la sylve d’Argenson. Depuis plusieurs décennies, les forestiers de l’Office national des forêts (ONF) ont cessé d’y intervenir. Ils s’y rendent uniquement pour l’étudier. Sur place, les arbres morts naturellement (et non par coupe) enrichissent l’écosystème de cette forêt.

Mais laisser faire les forêts n’est pas suffisant. Près de Nantes, deux passionnés font pousser des microforêts, selon la méthode Miyawaki. Cette méthode japonaise de botanique permet de créer des forêts dans des zones urbaines au sol appauvri.




  Qu'est ce que le plan de sobriété énergétique

ecogeste.jpgUn plan pour réduire notre consommation d'énergie

Dans un contexte marqué par l’accélération du changement climatique et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais la priorité. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d’énergie d’ici 2050. Cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. C’est le sens du plan sobriété énergétique annoncé par la Première ministre, Élisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, dès le mois de juin et présenté officiellement le 6 octobre 2022 à l’issue d’une phase de concertation avec les acteurs économiques, des experts et des représentants du monde associatif ainsi que des énergéticiens.

Ce plan, qui vise à éviter les pénuries et les coupures cet hiver du fait de l’arrêt presque total des livraisons de gaz russe et de l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire français passe en revue toutes les consommations.
Chauffage, éclairage, déplacements, utilisation des outils numériques : l’objectif affiché est de baisser de 10 % notre consommation d’énergie d’ici à 2024, première étape avant une réduction de 40 % avant 2050 en vue d’atteindre la neutralité carbone.

Bâtiments et logements

Dans la mesure où les bâtiments représentent à eux seuls 45 % de l’énergie finale consommée en France et génèrent 20 % des émissions directes de gaz à effet de serre, une attention particulière est portée à la manière dont seront désormais chauffés, refroidis et ventilés les logements et les lieux de travail. D’ores et déjà, il s’agit de rappeler la règle – déjà écrite puisqu’elle figure dans le code de l’énergie – de la température maximale à laquelle doivent être chauffés les bureaux, mais aussi les logements, les écoles ou les établissements recevant du public (à l’exception des crèches et des établissements de santé) : 19 °C.

Durant l’été, la climatisation ne doit pas être réglée sous les 26 °C. La nuit, la température sera abaissée à 16 °C dans les bureaux, et à 8 °C si le bâtiment est inoccupé plus de trois jours. Dans les immeubles collectifs, en fonction de la météo, la période de chauffe devra être décalée de quinze jours en début et en fin de saison. En outre, l’utilisation de l’eau chaude sanitaire en dehors des douches doit être modérée.

Pour en savoir plus :




  Faut-il éteindre l'éclaiurage public la nuit ?

À Bourgneuf, petit village de Charente-Maritime, on éteint l'éclairage public une partie de la nuit. Paul-Roland Vincent, maire du village, nous raconte pourquoi il a pris cette décision.

Eteindre la lumière la nuit permet de faire des économies d'énergie💡, de protéger la biodiversité 🐸… et notre santé. En effet, l'alternance jour / nuit est aussi importante pour les animaux que pour les humains. Mais cette mesure effraye parfois, car sans lumière la nuit, les habitants ont peur d'être moins en sécurité 🤔. Pour autant, 86 % des Français se disent prêts à accepter d’éteindre l’éclairage public inutile en milieu de nuit (1).

(1) Enquête Harris Interactive de la Fondation européenne pour le climat, CESE, 2013




  Qu'est ce que la Zéro Artificialisation Nette

FranceStrategie.pngLa Zéro Artificialisation Nette (ZAN)

La zéro artificialisation nette est une notion inscrite dans le plan biodiversité en 2018. L’objectif de la trajectoire "zéro artificialisation nette" est de ne plus artificialiser à terme, tout en laissant la possibilité de compenser l’artificialisation (d’où l’usage du mot "net"). Il ne s’agit donc pas de ne plus artificialiser du tout. Son équivalent à l’échelle européenne est le "no net land take", à horizon 2050.

En France, sa définition exacte, son échéance et la trajectoire pour y parvenir sont en cours de discussion dans le cadre de la loi Climat et Résilience. Pour l’instant, dans le projet de loi, un sol artificialisé est défini comme un sol qui a perdu ses fonctions : puits carbone, dépollution des eaux, réservoir de biodiversité, etc.

Concernant les leviers pour répondre à l'objectif de Zéro Artificialisation Nette, le commissariat général au développement durable relève trois grandes familles qui répondent aux besoins en logement et en activité tout en limitant l’artificialisation :

L’objectif étant d’artificialiser le moins possible, il faut privilégier la densification et l’usage des espaces vacants en priorité. La renaturation ne doit intervenir que si les deux autres leviers ne sont pas suffisants pour atteindre la "zéro artificialisation nette". Il est possible de combiner des leviers entre eux, par exemple en renaturant des espaces vacants.

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